"L'assassin Royal" est une bien plus longue série que cela. Sans trop en dire, il faut savoir que trois séries de trois livres sont sorties - en anglais, traduit, variablement, entre 6 et 9 volumes pièces.
Mais dans la chronologie, et pour se réserver l'effet de surprise, il convient de lire cette première série, que tu abordes, puis les Liveship Traders - traduit je ne sais comment, et enfin le troisième trilogie de The Tawny Man.
Une nouvelle saga est en préparation, mais seul le premier volume sur trois en anglais est sorti : je ne sais qu'en dire, car Robin Hobb ne me lâche pas, une fois commencée : j'attends pour les lire d'avoir les trois volumes et trois jours libres à moi...
D'aucun pourraient noter que la seconde série des Liveship Traders n'a de rapport avec la saga de FitzChevalerie que de très loin : encore une fois sans trop en dire, il ne faut pas croire ça. Savoir ce qui se dit dans les Traders permet de comprendre les choses tellement mieux en abordant The Tawny Man... Vraiment, ce n'est pas une obligation, c'est un conseil.
Quant à parler en termes qualitatifs, que dire sans me laisser aller à une dithyrambe infinie?
C'est tout ce que la Fantasy devrait être : personnages complexes, ambigüs, travaillés, attachants, humains, subtils, intrigues entremélées et fines, péripéties redoutables, réelles émotions...
Un chef-d'oeuvre total, dans sa globalité, même si certains se sont permis des critiques acerbes sur certains volumes. Libre à eux, ma foi, mais mon admiration pour les qualités scénaristiques et littéraires - c'est bien rare, depuis Robert Howard, lord Dunsany et Clark Ashton Smith - reste sans borne.
Une dernière chose : alors que je prends fait et cause pour les intégristes de la VO, même en fantasy, il convient de noter que le niveau de langue de Hobb est TRES élevé, et qu'elle n'est pas aussi facile à lire que, mettons, J.K. Rowling. Je ne sais pas si c'est bien traduit - j'espère... Mais dans le pire des cas, lisez-le.
Pour Fitz.
Pour le Fou.
Pour Vivacia.
Et surtout : pour Oeil-de-Nuit ( Nighteyes, chez moi... )