Vus en DVD

SkyHigh

C'est un film de Ryuhei Kitamura ( "Versus", "Godzilla final Wars", vous voyez le genre), adapté depuis un manga de Tsutomu Takahashi.
L'histoire est très prometteuse dans le genre de Kitamura, et le film... une grosse déception. La réalisation est plate comme le cardiogramme de JP2, et l'histoire, ma foi, est 10 000 fois vue.
Déçu, déçu, déçu.

Originalité : dans le DVD - zone 1 - est comprise la Director's Cut qui a l'air d'être plus longue que la version originale du film ( ou devrais-je dire du téléfilm...? ) et surtout montée différemment, avec semble t-il un poil plus de nervosité.
Je n'ai pas encore eu le courage. Et de toutes façons j'ai un scénar à réviser pour demain.
Autre originalité : les protagonistes continuent en moyenne à vivre, bouger, voire parler, pendant 5 bonnes minutes avec le coeur arraché, ce qui pourtant en a arrêté plus d'un.

Bref, une curiosité à réserver aux intégristes de Kitamura, ET aux fans - fort peu nombreux - des scènes de j'ai-encore-un-monologue-"émouvant"-de-5-minutes-avec-mon-coeur-arraché.

T.d.C.

Les Innocents de Jack Clayton

Le DVD de ce film vient de sortir en Z1, et les gens-qui-savent-et-qui-vendent-des-DVDs m’ont dit que cette version ( ST anglais ) était bien meilleure que celle, à venir, par chez nous en Z2. Je ne saurais trop vous conseiller, donc, l’acquisition de ce diamant noir du cinéma de terreur.

L’héroïne de l’histoire est une jeune femme, bien sous tous rapports, engagée à la fin du XIXème siècle pour être la gouvernante des deux enfants d’un riche homme d’affaire, dans une superbe maison de maître dans la campagne anglaise, la mère de ces deux enfants n’étant plus auprès d’eux.
Arrivée là-bas, la jeune femme se rend compte que l’endroit est richissime, et les enfants très accueillants, bien que peut-être un peu possessifs, surtout le petit garçon. La maison est gigantesque, et tout se passe pour le mieux dans les premiers temps, jusqu’à ce que parviennent aux oreilles de la gouvernante les rumeurs murmurées que le jardinier, mort dans un accident récent et auparavant très ami avec le petit garçon, hante encore les lieux.

Adapté du « Tour d’Ecrou » d’Henry James, ce film est aussi terrifiant que l’opéra que Benjamin Britten a tiré de la nouvelle : aussi sombre, aussi oppressant… Est-ce que la gouvernante est rendue folle par la solitude, et que c’est elle et seulement elle qui est à l’origine de ce qui peut être une hallucination collective ? Si les fantômes sont là, est-ce - et pourquoi ?- que les enfants les contrôlent… ?
La mise en scène est magistrale de travail sur la lumière ( merveilleux noir et blanc : on n’a pas vu mieux depuis Jacques Tourneur ou « les Yeux sans Visage » ) et de cadrage suggestif, le scénario vénéneux et remarquablement maîtrisé, et les enfants, à cette époque, savaient jouer un rôle sans répéter toutes les deux minutes « je vois des gens qui sont morts ».

Donc, vous êtes prévenu : si vous êtes allergiques aux films de plus de 10 ans, passez votre chemin.
Si par contre une VO subtile, un noir et blanc travaillé et une mise en scène tout en suggestion vous attirent, je ne saurais trop vous conseiller de voir cette merveille.

T.d.C.

Excalibur, de John Boorman, 1981 tout de même

J’avais déjà vu ce film il y a peut-être plus de 10 ans, et en VF. Je viens, au hasard des achats de DVD d’occasion, de le revoir en VO.
Eh ben. C’est à se demander ce qu’aurait été Peter Jackson sans ce film, et comment les producteurs ont osé un « Lancelot » après ça. Rythme sans faille dans un film de plus de deux heures qui n’en parait pas une, véritable caractérisation des personnages, combat impressionnants ( c’est dingue ce qu’on peut faire avec du talent, 12 figurants, une machine à fumée et des filtres, quand même ) et une métaphore transparente sans être le moins du monde lourde. Un bonheur de tout les instants, et en guest Liam Neeson qui jouait déjà un barbu, Gauvin, et Katrine Boorman, la fille du monsieur au dessus, qui joue la belle Ygraine, et qui ma foi a toute les raisons de briguer le rôle…
Et bien sûr, je pense que le mieux dans le film – un peu comme dans « Apocalypse Now » ou « Barry Lyndon » (excusez du peu), en fait – c’est l’utilisation qui est faite d’une musique fort judicieusement choisie. Carmina Burana dans « Excalibur », c’est la Chevauchée des Valkyries dans « Apocalypse Now » : un moment qui marque l’inconscient cinéphile.
Mon conseil : si vous l’avez déjà vu, revoyez-le, et sinon, regardez-le, parce que… c’est tout simplement beau.
Et avec une légère mauvaise foi, je dirais même que le film n’a pas vieilli. Mais bon, sur ce coup là je m’avance peut-être…

T.d.C., en toute bonne foi

Les soeurs fachées

comme vous le savez je sais pas bien parler des films alors je dirais juste que j'ai beaucoup aimé, que les jeux d'Isabelle Hupert et de Catherine Frot sont excellents, de l'humour, du peps, de l'émotion, tout pour faire un bon film !

Voici le résumé de l'histoire :

Louise, esthéticienne au Mans, vient passer trois jours chez sa soeur Martine qui vit à Paris.
Martine a apparemment tout ! Tout sauf l'essentiel. Et l'essentiel, justement, Louise l'a !
En l'espace de trois jours, Louise et son bonheur évident exaspèrent Martine au plus haut point et font voler sa vie en éclats.

Je viens de revoir 9 songs.

Certes c'est pas le film du siècle, mais c'est tout de même :

1/ une belle histoire
2/ du bon rock
3/ du sexe (non simulé) beau (c'est assez rare!) et n'ayons pas honte de le dire, excitant
4/ un graphisme très spécial

Le film n'est pas très long et si la magie du cinéma ne se reproduit pas au petit écran (ce n'est jamais vraiment le cas, mais là plus que d'habitude) ça reste pas mal du tout....
.....
.....
..... à la fin du DVD, tous sous la couette!!!!!

J'ai revu Rock de Michael Bay en DVD.

Très fainéant ce coup-ci j'ai regardé en français.
Je pense que c'était au moins la 4e fois que je voyais ce film qui était pour moi le meilleur réalisé par BlockbusterMan.

Au niveau de l'histoire, un truc bien bateau, de méchants militaires qui se rebellent contre l'autorité gouvernementale qui les a laissé tomber pendant la guerre de "Le Golf" et qui réclament des dommages et interets.
Pour faire pression sur les autorités, ils sont prêts à balancer des missilles bourrés de gaz toxiques bien dégueux dans de jolies boules vertes, sur San Francisco.
Pour cela, ils ont pris place à Alcatraz, la prison légendaire dont personne (ou presque merci Clint) ne s'est jamais évadé.

Mais et oui, un gros mais, Nicolas Cage veille, lui l'expert en NBC.
Avec Sean Connery, espion de sa majesté (cela lui colle à la peau), cheveux longs aux vents (fan de Led Zep, c'est pas crédible), enfermé depuis 30 ans dans les prisons US car détenteur de documents microfilmés explosifs sur les "grands de ce monde", ils vont s'employer à mettre fin aux agissements de ces militaires rebelles.

Cela lorgne pas mal sur "Die Hard" et notamment "58 minutes pour vivre".
Sean connait Alcatraz comme sa poche, il s'en est évadé !
Il va aider l'équipe de gros bras surarmés, surentrainés, surcons à pénétrer dans le rocher (rock en vo) avec Nicolas Cage.
Bien sur le commando va se faire dessouder rapidement, à la clé une scène grandiloquente bien inutile...m'enfin il faillait bien qu'ils disparaissent rapidement pour laisser le chambre libre au vieux Sean, expert en tout et Nicolas Cage expert en rien ou presque.

Au niveau de l'action c'est assez bien orchestrée, explosions, poursuite en bagnoles, qq fights pour la bonne bouche.
Par contre au niveau du montage et des dialogues c'est navrant.
C'est l'effet VF qui m'a permis de faire un peu plus attention encore.
Les scénes de dialogue ou un seul intervenant parle pour dire une grosse connerie bien cliché sont assez courtes.
Ce sont des réparties qui tombent souvent à plat, cela vole pas plus haut que du Steven Seagal ou du JCVD.
Tout ça est bien inégale et bien entendu on a droit à une scène finale au ralenti avec dans le fond une musique bien chiante.

Au niveau de l'inutile, encore un joli cliche avec Ed Harris (le général bluffeur rebelle) au tout début du film qui vient se recueillir sur la tombe de sa femme.
Bien entendu il pleut et la pluie ruisselle sur son bon costume.
Typiquement ricain d'associer cimetiere et pluie

Note globale : 2/5

J'aurais pas dit mieux JR.

Que se passait-il dans les années 70 ?

Pourquoi la violence morale est-elle à ce moment à son paroxysme dans le cinéma ?

A-t-elle été banalisée, depuis ?

« Délivrance », « Orange Mécanique », « Mad Max »… sont des purs produits de la génération 70’s. Le film que je viens de découvrir – en DVD, puisque le topic le demande – aussi : «Chiens de Paille », de Peckinpah, avec Dustin Hoffman.
Hoffman joue un intellectuel américain revenu avec sa femme dans un village de Cornouailles où elle a passé son enfance, et qui éprouve d’énormes difficultés à se faire accepter par les autochtones. Malgré ses efforts, il est vu comme arrogants par les crétins – médicalement parlant - du village voisin, qui n’ont de cesse de convoiter sa femme, et ça dégénère très vite : après l’avoir violée, ils assiègent la maison sous prétexte qu’un demeuré que tout le monde déteste y a trouvé refuge, et l’horreur commence.

Ce film traite évidemment de la chute d’un individu au sens moral forgé par une culture « élitiste » - la nôtre - face à des actes regardés aujourd’hui comme inconcevables. Et cette descente aux enfers est horriblement dure, la mise en scène du film terriblement stressante et oppressante. Cela étant, tout cela nous vient de monsieur Sam Peckinpah, guère connu pour la tendresse de ses films. Cela étant, comme dans les films précités, le passage à l’acte, la déchéance du personnage principal, rendu fou – ou pas, d’ailleurs, ce qui est pire – par l’adversité est extraordinairement dure.

Je n’ai pas à l’esprit de film aussi puissamment impressionnant depuis les années 70, d’où mes questions de début : y avait-il à cette époque quelque chose qui faisait que l’intégrité des personnages, et la terreur de leur déchéance, était plus pure ? Avons-nous – la culture occidentale – galvaudé ces idées par la suite ? Et surtout, qu’est-ce qui a fait que le cinéma a cessé de s’y intéresser… ?
Me voilà avec un bon sujet de thèse, dès fois que je retourne à la fac, je sens…

T.d.C.

P.S. : quelqu’un sait pourquoi ce titre ? Je dois avouer être assez perplexe…

Grand fan de Pekinpah, j'avais vachement aimé ce film.
Je n'ai pas de réponse à ta question (probablement un truc qui veut dire quelque chose en anglais et pas en français).

Je n'ai pas la réponse à ton autre question, beaucoup plus vaste. J'avais noté ce décalage dans les années 80.
Où étaient passés les "Voyages au bout de l'enfer", "Macadam cowboy", "Retour" etc. ?
Je crois me rappeler que ça a coincidé avec l'arrivée des Rambo et autres.

Le spectacle primant sur la profondeur...

Peut-être un début d'explication trouvé au gré de mes pérégrinations webiennes...

Il semblerait que le titre soit inspiré d'un extrait du Tao Te King de Lao-Tseu :

Citation :

Le ciel et la terre sont indifférents aux passions humaines. Pour eux les vivants ne sont que chiens de paille. Ephémères.
Le Sage n'a pas d'affection. Pour lui aussi les hommes ne sont que chiens de paille.

En effet, dans la tradition chinoise, on vénérait des idoles en forme de chiens de paille pendant un jour, avant qu'elles soient piétinées et incendiées par la foule qui les avait adorées.

De plus, Lao-Tseu prônait l'ignorance du peuple, arguant du fait que l'éducation du peuple ne pouvait que mener irrémédiablement au chaos social. Mieux valait le maintenir dans l'ignorance du pouvoir qui le gouvernait afin de mieux le maîtriser, et donc d'en disposer comme ces chiens de pailles adorés un jour et aussitôt jetés aux oubliettes le lendemain.

De là à tirer des conclusions sur l'adéquation et la corrélation avec le contenu du film, je m'en garderai bien, n'ayant pas vu ledit film...

Hope this helps...

Je suis en train de me taper le nouveau DVD des Guignols. Si je suis "je suis en train de..." c'ets que ça fait plusieurs jours et je n'en suis pas à bout. C'ets qu'il dure près de 3 heures le machin (+ bonus que je n'ai pas eu le temps de regarder).
Et autant j'adore les guignols à 2h de lun à ven ou 30min le dimanche, autant 3h, c'est vite chiant.

DelphaX a écrit:

Hope this helps...

Ben écoute, à défaut de mieux, je trouve ça déjà très bien. Merci de tes lumières.

Sinon :
"Seven Swords" de Tsui Hark, à sortir bientôt.

Sous les Royaumes Combattants, en Chine, l'Empereur décide de rendre hors la loi tous les pratiquants des arts martiaux. Une milice armée brutale écume une région de Chine - sous doute mitoyenne de la Corée de l'époque - et massacre tout le monde sous le prétexte de : chaque tête rapporte de l'argent. Un homme décide de leur résister, mais est griévement blessé. Les habitants d'un village bientôt menacé par la milice l'héberge, et de là il part dans une mystérieuse école montagnarde ( "La Montagne du Paradis" ) qui abrite des guerriers puissants. Deux villageois, l'homme, et quatre autres guerriers reviennent, chacun armés d'une épée de grande valeur, et décident de mettre un poil d'ordre dans tout ça.

Les vendeurs de ce DVD l'ont décrit comme un très bon film, mais quelque peu décousu pour cause de : "il manque une heure de film par rapport à ce que voulait le réalisateur". Après vision, force est de constater : ce doit être une heure très dense en scènes d'expositions des diverses histoires des personnages, car, il faut bien le dire : on ne comprend pas vraiment le pourquoi du comment de chacun.
Les méchants ont une tête de groupe de black metal, la musique est présente aux moments les moins importuns, et la propension de Tsui Hark à parsemer son film de scène guimauves déplorables revient au galop ( notamment une superbe scène de 5 bonnes minutes où un des héros dit adieu à son cheval, qui n'aurait pas dépareillé dans "l'Etalon Noir").
Reste, et c'est le principal, pour certains : des scènes de combat assez époustouflantes, même si elles mêmes restent plus proches de celle de "Batman Begins" que du remarquable "the Blade" ( de Tsui Hark aussi, hein... ).
Donc : une grosse déception. Très grosse. Soyez prévenu, si vous le tentez au ciné : en dehors des scènes de bataille, le reste distille très vite un ennui poli.

T.d.C.

Hier sor, je me suis fait la version collector de Raging Bull. Je n'ai pas encore jeté un coup d'oeil au DVD2 avec les bonus, mais le film.....ahhhhh le film!!!! "You fuck my wife???" "You fuck my wife??????"
Grandiose.
Pa contre, pour être franc, le son n'est pas au top. Surtout en version originale, et les sous-titres ne sont pas ce qu'on fait de mieux en la matière.
Mais bon, ça n'enlève rien à ce bob vieux Bob De Niro la guegule défoncée!!!

moi a écrit:

Hier sor, je me suis fait la version collector de Raging Bull. Je n'ai pas encore jeté un coup d'oeil au DVD2 avec les bonus, mais le film.....ahhhhh le film!!!! "You fuck my wife???" "You fuck my wife??????"
Grandiose.
Pa contre, pour être franc, le son n'est pas au top. Surtout en version originale, et les sous-titres ne sont pas ce qu'on fait de mieux en la matière.
Mais bon, ça n'enlève rien à ce bob vieux Bob De Niro la guegule défoncée!!!

Je me cite moi-même pour dire que là, c'est fait, je viens de finir les bonus de Raging Bull. Un seul mot : WOW!!!!!
Magnifique. Le film est incroyable, les bonus sont superbes,les autre spssibilités offertes par le DVD (menus, commentaires, langues) sont pléthoriques.
Posez-moi une question sur Raging Bull je suis presque sûr d'avoir la réponse, désormais
Vraiment je vous le conseille!

J'ai vu "Zatoichi" en DVD, sur le cul je suis. Du vrai cinéma, tout tout tout est au poil, je n'ai qu'une envie, découvrir tout Kitano !! (Et là, Saru exulte !!)

Bianca a écrit:

J'ai vu "Zatoichi" en DVD, sur le cul je suis. Du vrai cinéma, tout tout tout est au poil, je n'ai qu'une envie, découvrir tout Kitano !! (Et là, Saru exulte !!)

Comment t'as deviné ?

Zatoïchi est certainement son film le plus "récréatif", le plus festif (si l'on excepte Getting any, comédie à sketches plutôt représentative de son activité de trublion télévisuel. Pas du grand-cinéma, ni du grand Kitano, et assez inégal).

Sinon, parmi les très bons films :
Dolls : romantique et plastiquement superbe.
Sonatine : film de yakusas totalement atypique. Un rythme volontairement lent, avec une mise en scène statique qui fait parfaitement ressortir l'attente et la perte de sens de la vie de ces yakusas réfugiés sur une plage, cachés pendant qu'une guerre fait rage entre leurs boss.
Hana-bi : l'histoire d'amour entre un flic et sa femme malade. Superbe, triste, dur et tendre à la fois.
Aniki : La rencontre des yakusas et des gangsters américains. Très bon polar, à la mise en scène léchée et nerveuse. Kitano part à la rencontre d'une autre culture, tant sociale que cinématographique.
L'été de Kikujiro : une mise en scène statique, qui se rapproche de la diapositive de vacances, pour raconter les errances d'un mauvais garçon un peu simple (le Kikujiro du titre, malgré ce que laisse penser l'affiche) et d'un gamin à la recherche de sa mère. Simple et joli, et souvent drôle.

Et puis tant qu'à faire, autant voir les autres aussi, il n'y en a pas tant que ça... Reste Kids return (deux ados se lançant dans la boxe, et dont l'un va tourner yakusa), Violent Cop (polar très sombre et sec, qui devait à l'origine être tourné par Fukasaku - un réalisateur à découvrir absolument), A scene at the sea (histoire d'amour entre deux sourds-muets, que je n'ai pas vu), Jugatsu (entre film noir et comédie, un film étrange mais pas déplaisant).
Je crois que je n'ai rien oublié.

Et bien entendu, même si ça n'est pas de lui mais de Fukasaku, son interprétation mémorable dans Battle Royale ne doit être manquée sous aucun prétexte.

Ouais, j'avais failli acheter Battle Royale en dvd sur Cdiscount pis je sais pus pourquoi mais non. Je me demande si un copain ne l'a pas. Pour faire digression aussi, le mec qui joue le ronin et qui est d'une beauté époustouflante (même Chéri était charmé ) joue dans Taste of Tea, que j'ai lamentablement raté alors qu'il passait dans mon super petit ciné de Pantin. Je suis nulle, j'ai honte… Je retiens Violent Cop (je préfère le violent au "difficile" Hana-Bi), Sonatine et Aniki. Bref, je verrai ce qu'on me propose aussi, mais si jamais j'ai l'occasion de voir qq chose de lui, je me jette dessus !!

Puis qu'est-ce que c'est drôle comme film, pour y revenir…

Sarugaku a écrit:

...A scene at the sea (histoire d'amour entre deux sourds-muets, que je n'ai pas vu)...

"A Scene at the sea" est vraiment vraiment VRAIMENT déroutant, et je ne suis pas sûr qu'il le faille conseiller à qui a découvert Kitano avec son côté le moins abscond. C'est très très beau, mais d'une lenteur éprouvante, et surtout, ma foi... il ne s'y passe rien... Rien du tout. Et ça finit sur un non évènement. Poétique en diable, mais vraiment étrange.

Et quant aux caméos de Beat Takeshi, je citerais aussi le remarquable "Tabou", "Blood and Bones", "Tokyo Eyes", son rôle terrible dans "Furyo" et surtout, sa composition que je ne décrirais même pas dans l'oubliable "Johnny Mnemonic".

HK a sorti récemment "A Scene at the Sea" dans un superbe coffret, comme d'habitude chez eux, et c'est très beau c'est très bien mais si je suis objectif.
D'ailleurs, comme je dis souvent : "si c'est sorti chez HK, c'est bien".
Comprenne qui pourra.

T.d.C.

Tabou, Furyo et Blood and Bones (raté à cause de Godzilla Final Wars... le monde est cruel), il y fait bien plus qu'un simple caméo.

Sarugaku a écrit:

Tabou, Furyo et Blood and Bones (raté à cause de Godzilla Final Wars... le monde est cruel), il y fait bien plus qu'un simple caméo.

Hum.
Allons y pour la mauvaise foi.

Naon!
Quand le maître ( prononcer avec 4 "^", à la Igor-de-Frankenstein s'il vous plaît ) n'est pas aux commandes de son film entier, au scénar, à la prod, au rôle principal et à la distribution de Pop Corn, ce n'est qu'un caméo : l'essence de son génie ne s'exprime que partiellement.
Mais c'est une sagesse artistique dont nous autres pauvres mortels pouvont récolter quelques miettes. Bienheureux sommes nous.

Glarg.

T.d.C., un peu schlass, pour le coup.

P.S. : qui a vu la version longue de Battle Royale? Pour ou contre? Meilleure, ou pire?

Hum hum, la définition d'un caméo pour moi, c'est une courte apparition, en forme de clin d'oeil, humoristique ou non.

Si l'on considère le travail de Kitano en tant qu'acteur dans les films d'autrui, jene suis pas sûr que nous soyons toujours dans ce cas de figure.
Dans Blood and Bones, il tient tout de même la tête d'affiche.
Dans Furyo, son rôle est également d'une importance capitale aux côtés du couple Sakamoto/Bowie, puisqu'il forme avec Tom Conti l'autre "couple" du film.

Qu'on considère son rôle dans Battle Royale comme un amusement, là je veux bien.
(et pas vu la version longue, qui a priori n'apporte pas grand-chose, si ce n'est rien... C'est quoi cette manie désormais, de vouloir nous offrir toujours plusieurs versions d'un film, juste pour nous faire repasser à la caisse ?
)

Maintenant, qu'on considère que Kitano-sama n'est jamais si bien servi que par lui même, c'est un autre débat ; et il y entre une bonne part de subjectivité.

Bianca a écrit:

J'ai vu "Zatoichi" en DVD, sur le cul je suis. Du vrai cinéma, tout tout tout est au poil, je n'ai qu'une envie, découvrir tout Kitano !! (Et là, Saru exulte !!)

Et pas que Saru ^___^
Je suis aussi un gros fan de Kitano ^___^

Sarugaku a écrit:

A scene at the sea (histoire d'amour entre deux sourds-muets, que je n'ai pas vu)

Vais peut-être le regarder ce soir (surtout que ça doit faire au moins 2 mois que je l'ai à la maison ^___^).
J'ai un gros retard entre l'achat et le visionnage actuellement ^___^

Aaaah, que je hais ce terme de "visionnage"... Trop détaché, sans passion, sans émotion (merde, le ciné, c'est de l'art oui ou non ? )... Position de consommateur gavé au pilon, qui regarde un film tout en faisant autre chose...