Après un début prometteur de cinéaste dixit les critiques de l'époque, il a su se transformer en un business man du cinéma, ou un nabab comme on les appelait dans les années 50.
Luc Besson, sujet de polémique, sans doute quand on regarde sa filmographie, certainement quand c'est sa carrière de scénariste-producteur qu'on observe de plus près.
Je vais commencer avec ses premiers films:
Donc retournons en arrière, à l'époque où la vulgarisation de la cinéma à la télévision passait par des émissions encore sympathiques comme Monsieur Cinéma, présenté par Pierre Tchernia.
Un concept de jeu avec l'actualité de l'époque qui passait le mardi soir.
C'est sans doute, là que j'avais vu, cette bande annonce ébouriffante, mais à l'époque de l'adolescence, on a plutôt gout pour le clinquant.
A cette époque, Luc Besson fait partie des jeunes pousses prometteuses du cinéma, au même titre que Jean-Jacques Beineix.
Il avait tourné son premier film, le dernier combat avec très peu de moyens, qui était assez encourageant "soi-disant".
Pour ce film, Jean Réno, Jean Bouise et Pierre Jolivet (futur réalisteur) faisaient partie de la distribution.
Il avait acquis la notoriété suffisante pour que Gaumont lui file suffisamment de billes pour qu'il tourne sa première grosse production, Subway.
Dans son casting et dans un premier role masculin, figuraient la star montante du moment, platinée, Christophe Lambert et dans le premier role féminin, Isabelle Adjani, futur diva du cinéma français.
Le bon coté du film, c'était la pléiade de seconds roles à futures grandes carrures, comme Tcheky Karyo, Jean Réno, Jean Hugues Anglade ou Jean Pierre Bacri.
Déjà à l'époque, le scénario paraissait maigrelet, avec un assemblage de situations et scènes hétéroclytes plus ou moins bien réalisées.
Une scène d'ouverture spectaculaire avec une poursuite en voiture qui se finit dans le métro, un héros qui tente de recruter des musiciens (comme jadis les blues brothers l'avaient fait) pour accomplir au final un "audacieux" braquage et tout ça pour accoucher d'un final presque grotesque.
20 ans après que reste t-il de ce film ?
Les seconds roles, la scène de poursuite entre Jean Hugues Anglade et les flics, Jean Réno aka le batteur fou et surtout une musique d'Eric Serra qu'on a bien vite fait d'oublier.
Donc un film qu'on a vu et qu'on préfère garder en un lointain souvenir, histoire de ne pas courir plus à la décéption.
Le film est coté grand public un succès qui permet à Luc Besson d'entreprendre le premier de "ses films cultes" avec "Le Grand Bleu".
(a suivre
)