Déceptions littéraires

Et si on parlait de nos dernières déceptions, des bouquins qu'on regrette d'avoir acheté ?

Premier titre :

Avant Dune, tomes 1 & 2 (désolé ,pas eu le courage d'aller jusqu'au 3è et dernier), de Brian Herbert (le fils de l'autre) et Kevin J. Anderson

Pris sans doute d'un subit besoin d'argent, le fils de Frank Herbert, auteur de Dune, nous pond l'histoire de la jeunesse de Leto Atreides, Shaddam IV, et tous les autres. Aucune volonté littéraire, juste une exploitation mercantile de l'univers de l'Imperium... Soit. Mais tout de même, il était facile de faire mieux.

Si le premier volume se laisse lire grâce à un enchaînement assez rapide des évènements, le second nous plonge irrémédiablement dans l'ennui. La faute à une accumulation de personnages et d'actions inutiles, une évolution et une épaisseur psychologique absentes (Leto après 15 ans de règne, semble toujours l'adolescent et Duc débutant qu'il est dans le 1er tome ) et surtout à une écriture qui ne cesse de s'enliser dans la lourdeur.
Car quand les auteurs prennent la peine de nous expliquer 20 fois la même chose, qu'ils soulignent lourdement, pesamment, chaque effet, histoire d'être sûrs qu'on a bien compris, on se sent un poil pris pour des cruches. Et quand les Harkonnens deviennent des méchants-pervers-vilains-pas-beaux ridicules à force de caricature, ça devient encore plus pénible.
Vous me direz, il fallait se douter qu'il n'y avait pas là un chef-d'oeuvre... Certes, je n'attendais de ce cycle que le plaisir de me replonger dans un univers que j'apprécie, et ce de manière légère... Un roman d'aventures à lire en passant, comme on sirote une bière pour se rafraîchir...

Et bien non, au final juste un immense gâchis. Allez, hop, poubelle !!

Si vous croisez un jour Blanche-neige et les lance-missiles surtout ne l'achetez pas !

on nous vante de l'humour à la pratchett...on n'a pas du lire le même pratchett...

Blanche-Neige fait des galipettes avec la Belle au bois dormant, pendant que le petit chaperon rouge est rebaptisée : "vareuse-ta-gueule" (rabaissant de fait le paysan à un ignare qui ne sait pas s'exprimer autrement que par des vindiou...

je ne pourrais pas résumer l'histoire car je ne vous souviens pas si il y en avait vraiment une...

Sacrilège


fallait pas mon ami,
fallait pas



tu aurais dû demander ...
des fois,
tu prends de ces initiatives ....

allez kamu, parle-nous de paulo coelho

kamu a écrit:

Sacrilège


fallait pas mon ami,
fallait pas



tu aurais dû demander ...
des fois,
tu prends de ces initiatives ....

Bôh... Qu'est-ce que j'ai fait de mal ?

les écrits du fils .... Le talent n'est pas génétique.

Encore une sombre histoire de gros sous et de non attaque possible pour "profiteur de filon" car c'est le fiston de son pére

kamu a écrit:

les écrits du fils .... Le talent n'est pas génétique.

Encore une sombre histoire de gros sous et de non attaque possible pour "profiteur de filon" car c'est le fiston de son pére

Ah, c'est ça... Je croyais que tu m'ne voulais d'avoir ouvert ce topic...

Et oui, que veux-tu, un moment d'égarement sans doute le jour où j'ai acheté ça... Mais promis, je ne recommencerai plus. Quant à son immunité filiale, il peut se la mettre où je pense, elle est nulle et non avenue (d'autant qu'il s'est fait aider).

mais le VRAI Dune c'est vraiment excellent
(note pour plus tard, topic à ouvrir : dune et de deux )

kamu a écrit:

mes le VRAI Dune c'est vraiment excellent
(note pour plus tard, topic à ouvrir : dune et de deux )

Oh oui oh oui !

Et tant qu'on y est, la dernière déception en date :

K. K. Rusch, Les Feys, T. 1 "L'invasion"

De la fantasy qui avait l'air bien sympathique. Un peuple d'elfes cruels et magiciens qui se sont mis en tête d'envahir le monde entier. Il en sont àla moitié, et ont besoin de mettre le pied sur l'Ile Bleue pour s'ouvrir les portes du continent d'en face. L'invasion semble bien se passer (ni magie ni armée en face, ça aide), quand soudain... L'eau bénite semble fatale aux Feys...

Pourquoi pas, me suis-je dit ? Grossière erreur. L'écriture est plate, sèche, trop sèche pour donner un vrai souffle à l'histoire. Habituée des nouvelles, madame Rusch reste trop collée à l'anecdotique pour emporter le morceau et nous présenter un tableau d'ensemble. Bref, l'ensemble manque de corps et de substance. Et trop vite, on sent poindre les clichés qui vont achever de faire retomber le soufflé...

Bref, une idée qui pouvait être sympathique mais qui est mal conduite, ne provoquant très vite qu'un ennui poli de la part du lecteur, qui partira vers d'autres cieux avant la fin du roman (pourtant fort court).